Croisières en Afrique du Nord. En chameau, en auto, en paquebot.
Monelle HayotN° d'inventaire | 31396 |
Format | 26.5 x 31.5 |
Détails | Tome Ⅰ : 256 pages, 450 illustrations, tome Ⅱ : 208 pages, 350 illustrations, reliés sous cartonnage. |
Publication | Saint-Rémy-en-l’Eau, 2024 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9791096561230 |
2 tomes
L’aventure des croisières sahariennes de la Compagnie générale transatlantique, sous la présidence de John Dal Piaz de 1920 à 1928, fait partie de ces initiatives audacieuses et méconnues que la Compagnie a mises en œuvre entre les deux guerres en se lançant dans le tourisme international, sans cesser pour autant de renforcer ses lignes de paquebots en Méditerranée.
Le voyage vers l’Afrique, à travers un empire colonial français alors à son apogée, avec ses innombrables richesses à découvrir, offrait une alternative tout à fait attractive à la destination Égype, aux croisières sur le Nil, très prisées par les Anglo-Saxons, surtout depuis la découverte en 1922, par Lord Carnarvon, du tombeau quasi-intact de Toutânkhamon.
Reconstituer les grands moments de cette aventure, à partir des documents conservés dans les collections privées, associatives, les bibliothèques, ou acquis lors de ventes publiques, a paru un défi exaltant digne d’être relevé.
Tome Ⅱ – Sébastien Meer
Le tourisme des années folles
vu par Sandoz
Lorsque Sandoz part en 1922 pour son premier périple sur la côte algérienne en direction de Marrakech, c’est un homme âgé de 41 ans à la notoriété établie. L’artiste part donc sereinement à la découverte de l’Afrique du Nord, sur les itinéraires imaginés par la Compagnie générale transatlantique. Entre 1922 et 1928, il voyage en privilégié sur les circuits Transat, entre le bord de mer et les sables du désert. Durant ses périples africains, comme lors de tous ses autres voyages, Sandoz travaille à la façon d’un ethnologue : il étudie, documente, décrit, représente ou photographie ce qu’il voit. Les illustrations s’enchaînent au fil des étapes, accompagnées de quelques indications topographiques, botaniques ou toponymiques qui balisent son récit d’images. Peintre en voyage, son équipement se limite à une sacoche, à quelques panneaux de bois avec, en guise d’ateliers, le pont d’un navire, la Mitidja, la Djurjura, l’Aurès, l’Atlas et ses contreforts, le reg, le désert… Voyages de mandat dans les paysages d’Afrique du Nord, mais désirés par l’artiste qui s’est adressé à l’un de ses amis, Maurice Regnault, qui lui présentera John Dal Piaz. Il faut croire que les deux hommes se sont appréciés puisque cinq voyages s’en suivirent. Bien que réalisées dans le cadre d’un mandat, les images rapportées par Sandoz s’éloignent du conformisme laudatif auquel on aurait pu s’attendre ; l’artiste livre en effet un récit personnel de ses voyages, rempli de scènes de la vie quotidienne, de paysages et de portraits.
2 tomes
L’aventure des croisières sahariennes de la Compagnie générale transatlantique, sous la présidence de John Dal Piaz de 1920 à 1928, fait partie de ces initiatives audacieuses et méconnues que la Compagnie a mises en œuvre entre les deux guerres en se lançant dans le tourisme international, sans cesser pour autant de renforcer ses lignes de paquebots en Méditerranée.
Le voyage vers l’Afrique, à travers un empire colonial français alors à son apogée, avec ses innombrables richesses à découvrir, offrait une alternative tout à fait attractive à la destination Égype, aux croisières sur le Nil, très prisées par les Anglo-Saxons, surtout depuis la découverte en 1922, par Lord Carnarvon, du tombeau quasi-intact de Toutânkhamon.
Reconstituer les grands moments de cette aventure, à partir des documents conservés dans les collections privées, associatives, les bibliothèques, ou acquis lors de ventes publiques, a paru un défi exaltant digne d’être relevé.
Tome Ⅱ – Sébastien Meer
Le tourisme des années folles
vu par Sandoz
Lorsque Sandoz part en 1922 pour son premier périple sur la côte algérienne en direction de Marrakech, c’est un homme âgé de 41 ans à la notoriété établie. L’artiste part donc sereinement à la découverte de l’Afrique du Nord, sur les itinéraires imaginés par la Compagnie générale transatlantique. Entre 1922 et 1928, il voyage en privilégié sur les circuits Transat, entre le bord de mer et les sables du désert. Durant ses périples africains, comme lors de tous ses autres voyages, Sandoz travaille à la façon d’un ethnologue : il étudie, documente, décrit, représente ou photographie ce qu’il voit. Les illustrations s’enchaînent au fil des étapes, accompagnées de quelques indications topographiques, botaniques ou toponymiques qui balisent son récit d’images. Peintre en voyage, son équipement se limite à une sacoche, à quelques panneaux de bois avec, en guise d’ateliers, le pont d’un navire, la Mitidja, la Djurjura, l’Aurès, l’Atlas et ses contreforts, le reg, le désert… Voyages de mandat dans les paysages d’Afrique du Nord, mais désirés par l’artiste qui s’est adressé à l’un de ses amis, Maurice Regnault, qui lui présentera John Dal Piaz. Il faut croire que les deux hommes se sont appréciés puisque cinq voyages s’en suivirent. Bien que réalisées dans le cadre d’un mandat, les images rapportées par Sandoz s’éloignent du conformisme laudatif auquel on aurait pu s’attendre ; l’artiste livre en effet un récit personnel de ses voyages, rempli de scènes de la vie quotidienne, de paysages et de portraits.