Créer du vivant. Sculpteurs et artistes dans l'Antiquité grecque.
MULLER-DUFEU Marion.

Créer du vivant. Sculpteurs et artistes dans l'Antiquité grecque.

PUSeptentrion (Lille)
Prix régulier €28,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 14793
Format 16 x 24
Détails 381 p., broché.
Publication Villeneuve d'Ascq, 2011
Etat Neuf
ISBN

Quelle place pour l'artisan et l'artiste dans la société grecque ancienne ? Ce livre revient sur un débat ancien et complexe à travers le cas des sculpteurs : leur carrière, de l’apprentissage à la pleine possession de leur art, le processus de création, de la commande à la livraison, et l’image que les sociétés antiques ont véhiculée d’eux. Si l’archéologie et l’anthropologie ont renouvelé les données depuis les années 70, elles ont focalisé l’attention sur les sources matérielles et les activités de production. Archéologue et historienne d’art formée à la philologie classique, l’auteur s’appuie sur le riche corpus des sources écrites : textes littéraires, souvent contradictoires, et inscriptions – comptes de chantiers, signatures, décrets honorifiques – qui donnent un éclairage différent, celui des réalités économiques et sociales, et nuancent la vision partiale du travail des artisans qu’offrent les philosophes. Le prétendu mépris des Grecs pour les artisans et les artistes n’est qu’un fantasme de moraliste : de fait, les artistes jouissaient d’une considération importante, qui se traduisait dans la valeur marchande de leurs œuvres. Le livre propose ainsi une vision dynamique et moderne de l’artiste antique, loin du « primitivisme qui a longtemps prévalu. Il revient sur le problème de la « construction historique de la figure de l’artiste et montre que l’étude de l’image et de l’imaginaire de l’artisan constitue, au même titre que la documentation archéologique, un objet d’histoire.

Quelle place pour l'artisan et l'artiste dans la société grecque ancienne ? Ce livre revient sur un débat ancien et complexe à travers le cas des sculpteurs : leur carrière, de l’apprentissage à la pleine possession de leur art, le processus de création, de la commande à la livraison, et l’image que les sociétés antiques ont véhiculée d’eux. Si l’archéologie et l’anthropologie ont renouvelé les données depuis les années 70, elles ont focalisé l’attention sur les sources matérielles et les activités de production. Archéologue et historienne d’art formée à la philologie classique, l’auteur s’appuie sur le riche corpus des sources écrites : textes littéraires, souvent contradictoires, et inscriptions – comptes de chantiers, signatures, décrets honorifiques – qui donnent un éclairage différent, celui des réalités économiques et sociales, et nuancent la vision partiale du travail des artisans qu’offrent les philosophes. Le prétendu mépris des Grecs pour les artisans et les artistes n’est qu’un fantasme de moraliste : de fait, les artistes jouissaient d’une considération importante, qui se traduisait dans la valeur marchande de leurs œuvres. Le livre propose ainsi une vision dynamique et moderne de l’artiste antique, loin du « primitivisme qui a longtemps prévalu. Il revient sur le problème de la « construction historique de la figure de l’artiste et montre que l’étude de l’image et de l’imaginaire de l’artisan constitue, au même titre que la documentation archéologique, un objet d’histoire.