Chongqing sur les quatre rives du temps qui passe.
Atelier EXBN° d'inventaire | 23974 |
Format | 19 x 24 |
Détails | 104 p., 44 photographies couleur, reliure toile éditeur. |
Publication | Paris, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782365112925 |
Cyrus Cornut a photographié à la chambre 4x5 la ville chinoise de Chongqing, qui connaît l’une des plus fortes croissances démographiques mondiales avec ses 34 millions d'habitants. Surnommée la « capitale du brouillard », Chongqing est souvent plongée dans une brume naturelle mêlée à celle d’une pollution endémique liée à son développement rapide. En travaillant à la chambre, le photographe, architecte de formation, pose un regard à la fois contemplatif et attentif aux signes de l'explosion du tissu urbain en Asie.
« Il s’est aussi attardé sur les habitants, marqueurs d’échelle humaine, notamment sur les anciens paysans qui résistent en s’appropriant le moindre interstice pour cultiver leurs légumes, qui continuent à pêcher ou à se baigner dans les eaux du Yangzi ou son affluent, le Jialing, comme si de rien n’était. Ses images décrivent parfaitement les ambiguïtés du monde moderne et l’excès d’un développement économique sans limite. », comme le souligne Sylvie Hugues dans son texte, sans ne jamais imposer de message ou de vision politique. Composées tels des tableaux urbains à la palette chromatique subtile, il se dégage de ces photographies à la fois une silencieuse résilience et une mélancolie de cet état d’entre deux mondes.
Cyrus Cornut a photographié à la chambre 4x5 la ville chinoise de Chongqing, qui connaît l’une des plus fortes croissances démographiques mondiales avec ses 34 millions d'habitants. Surnommée la « capitale du brouillard », Chongqing est souvent plongée dans une brume naturelle mêlée à celle d’une pollution endémique liée à son développement rapide. En travaillant à la chambre, le photographe, architecte de formation, pose un regard à la fois contemplatif et attentif aux signes de l'explosion du tissu urbain en Asie.
« Il s’est aussi attardé sur les habitants, marqueurs d’échelle humaine, notamment sur les anciens paysans qui résistent en s’appropriant le moindre interstice pour cultiver leurs légumes, qui continuent à pêcher ou à se baigner dans les eaux du Yangzi ou son affluent, le Jialing, comme si de rien n’était. Ses images décrivent parfaitement les ambiguïtés du monde moderne et l’excès d’un développement économique sans limite. », comme le souligne Sylvie Hugues dans son texte, sans ne jamais imposer de message ou de vision politique. Composées tels des tableaux urbains à la palette chromatique subtile, il se dégage de ces photographies à la fois une silencieuse résilience et une mélancolie de cet état d’entre deux mondes.