Construire l'image, ordonner le réel. Les vases peints du IVe millénaire en Egypte.
ErranceN° d'inventaire | 16846 |
Format | 16 x 24 |
Détails | 152 p., nombreuses illustrations, broché. |
Publication | Paris, 2013 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Longtemps éclipsée par les ors et les fastes de la période pharaonique, l’iconographie des cultures de la Haute-Égypte prédynastique apparaît aujourd’hui comme un ensemble cohérent et original qui s’exprime principalement en ronde-bosse, mais aussi par la peinture ou les gravures sur des parois rocheuses du désert. Elle apporte un éclairage précieux sur cette culture à la charnière entre Préhistoire et Histoire en Égypte. La présente étude aborde l’iconographie de l’Égypte prédynastique par le biais des vases peints. Ceux-ci apparaissent en Haute-Égypte, au sein d’une culture qui porte le nom du plus prestigieux de ses sites, Nagada. Ces vases sont peints entre 3 900 et 3 400 av. J.-C., principalement en Haute-Égypte. Ils constituent un ensemble particulièrement bien documenté, avec près de 700 objets référencés. Nous en avons sélectionné vingt. Ceux-ci donnent à voir les principales formes de supports mais aussi les différentes thématiques traitées par les peintres. Trois d’entre elles s’imposent : le renouvellement de la vie, le pouvoir et la domination, enfin la détermination d’espaces ordonnés et maîtrisés. Ces thèmes ne sont pas abordés séparément mais conjointement, sur un même support. Ils s’articulent et s’imbriquent l’un l’autre. Cette iconographie, ni “ornementale” ni narrative, sert de toute évidence une idéologie dominante au sein de la société de production. Nous verrons quelles implications et quelles répercussions celle-ci peut avoir eu dans l’Égypte du 4e millénaire. Nous franchirons aussi le hiatus théorique entre Préhistoire et Histoire pour saisir de quels développements nous avons là les origines.
Longtemps éclipsée par les ors et les fastes de la période pharaonique, l’iconographie des cultures de la Haute-Égypte prédynastique apparaît aujourd’hui comme un ensemble cohérent et original qui s’exprime principalement en ronde-bosse, mais aussi par la peinture ou les gravures sur des parois rocheuses du désert. Elle apporte un éclairage précieux sur cette culture à la charnière entre Préhistoire et Histoire en Égypte. La présente étude aborde l’iconographie de l’Égypte prédynastique par le biais des vases peints. Ceux-ci apparaissent en Haute-Égypte, au sein d’une culture qui porte le nom du plus prestigieux de ses sites, Nagada. Ces vases sont peints entre 3 900 et 3 400 av. J.-C., principalement en Haute-Égypte. Ils constituent un ensemble particulièrement bien documenté, avec près de 700 objets référencés. Nous en avons sélectionné vingt. Ceux-ci donnent à voir les principales formes de supports mais aussi les différentes thématiques traitées par les peintres. Trois d’entre elles s’imposent : le renouvellement de la vie, le pouvoir et la domination, enfin la détermination d’espaces ordonnés et maîtrisés. Ces thèmes ne sont pas abordés séparément mais conjointement, sur un même support. Ils s’articulent et s’imbriquent l’un l’autre. Cette iconographie, ni “ornementale” ni narrative, sert de toute évidence une idéologie dominante au sein de la société de production. Nous verrons quelles implications et quelles répercussions celle-ci peut avoir eu dans l’Égypte du 4e millénaire. Nous franchirons aussi le hiatus théorique entre Préhistoire et Histoire pour saisir de quels développements nous avons là les origines.