Chroniques d'un Japon ordinaire. A la découverte de la société japonaise.
ElytisN° d'inventaire | 22420 |
Format | 17 x 24 |
Détails | 304 p., broché. |
Publication | Bordeaux, 2019 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782356392718 |
«Un groupe de touristes venus passer une dizaine de jours au Japon m'a dit avoir été enchanté par la gentillesse nationale et la serviabilité des Japonais ; mais beaucoup se posaient la question de savoir si la gentillesse légendaire des Japonais était innée ou si elle était le produit d'une programmation. Derrière cette interrogation se pose la question de savoir ce que pensent vraiment les Japonais. Je suis la première à apprécier tout ce qui rend la vie si plaisante au Japon : le sens du travail bien fait ou des responsabilités, le désir de faire toujours mieux, et la certitude que quiconque fournit les efforts requis peut y arriver. Le sens de la perfection est porté à son paroxysme dans les arts martiaux dont la devise pourrait être, mieux qu'hier, mais moins bien que demain. Je ne parle pas de la sécurité (inégalable), ni des services (le client est roi). La liste est inexhaustible, tant la prise en charge est agréable dans ce «gigantesque utérus où nous baignons«, comme se plaît à le répéter la pédopsychiatre Watanabe Hisako. Il est difficile — voire impossible — de théoriser sur un pays dont la définition semble être, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Ma démarche est donc proche de celle de Nicolas Bouvier lorsqu'il écrit Le vide et le plein : sous forme de mosaïques, j'aime observer et fouiller tout ce qui répond à une logique autre.« De fait, ces chroniques immergent le lecteur dans un continent autre, là où logique et culture occidentales sont désorientées.
«Un groupe de touristes venus passer une dizaine de jours au Japon m'a dit avoir été enchanté par la gentillesse nationale et la serviabilité des Japonais ; mais beaucoup se posaient la question de savoir si la gentillesse légendaire des Japonais était innée ou si elle était le produit d'une programmation. Derrière cette interrogation se pose la question de savoir ce que pensent vraiment les Japonais. Je suis la première à apprécier tout ce qui rend la vie si plaisante au Japon : le sens du travail bien fait ou des responsabilités, le désir de faire toujours mieux, et la certitude que quiconque fournit les efforts requis peut y arriver. Le sens de la perfection est porté à son paroxysme dans les arts martiaux dont la devise pourrait être, mieux qu'hier, mais moins bien que demain. Je ne parle pas de la sécurité (inégalable), ni des services (le client est roi). La liste est inexhaustible, tant la prise en charge est agréable dans ce «gigantesque utérus où nous baignons«, comme se plaît à le répéter la pédopsychiatre Watanabe Hisako. Il est difficile — voire impossible — de théoriser sur un pays dont la définition semble être, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Ma démarche est donc proche de celle de Nicolas Bouvier lorsqu'il écrit Le vide et le plein : sous forme de mosaïques, j'aime observer et fouiller tout ce qui répond à une logique autre.« De fait, ces chroniques immergent le lecteur dans un continent autre, là où logique et culture occidentales sont désorientées.