Charlotte Perriand et le Japon.
BARSAC Jacques.

Charlotte Perriand et le Japon.

Norma
Prix régulier €49,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 17613
Format 24 x 31
Détails 335 p., illustrations couleur, relié sous jaquette.
Publication Paris, 2018
Etat Neuf
ISBN 9782376660163

Invitée en 1940 par le gouvernement japonais pour orienter la production d'art industriel du pays, Charlotte Perriand découvre une pensée, un mode de vie et une architecture ancestrales, conformes aux préceptes modernistes qu'elle défendait avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret. L'élaboration de son «art d'habiter«, qui modifia profondément la manière de vivre des Français dans les années 50, est née des réflexions qu'elle a menées pendant sa mission au Japon. En retour, elle a contribué avec passion, à travers ses interventions dans les ateliers de production, au renouveau de l'artisanat japonais. «De tous les Occidentaux qui ont travaillé au Japon, c'est probablement elle qui a eu la plus grande influence sur le monde du design japonais«, a déclaré le grand designer Sôri Yanagi, qui fut son assistant. Ses expositions au Japon, «Sélection, Tradition, Création« (1941) et «Proposition d'une synthèse des arts« (1955), qui eurent un grand retentissement, ses publications et ses études, ses réalisations à Tôkyô, la maison de Jacques Martin (1953), l'agence Air France (1959), ou à Paris, la résidence de l'ambassadeur du Japon (1966-1969), le showroom Shiki Fabric House (1975) et la maison de Thé à l'Unesco (1993) sont autant de témoignages des liens entre cultures occidentale et japonaise et de leur enrichissement réciproque. L'ouvrage, qui révèle la liberté de pensée de cette grande créatrice face aux enjeux d'une période complexe, est d'un enseignement précieux pour les nouvelles générations d'architectes et de designers, mais aussi pour l'homme d'aujourd'hui.

Invitée en 1940 par le gouvernement japonais pour orienter la production d'art industriel du pays, Charlotte Perriand découvre une pensée, un mode de vie et une architecture ancestrales, conformes aux préceptes modernistes qu'elle défendait avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret. L'élaboration de son «art d'habiter«, qui modifia profondément la manière de vivre des Français dans les années 50, est née des réflexions qu'elle a menées pendant sa mission au Japon. En retour, elle a contribué avec passion, à travers ses interventions dans les ateliers de production, au renouveau de l'artisanat japonais. «De tous les Occidentaux qui ont travaillé au Japon, c'est probablement elle qui a eu la plus grande influence sur le monde du design japonais«, a déclaré le grand designer Sôri Yanagi, qui fut son assistant. Ses expositions au Japon, «Sélection, Tradition, Création« (1941) et «Proposition d'une synthèse des arts« (1955), qui eurent un grand retentissement, ses publications et ses études, ses réalisations à Tôkyô, la maison de Jacques Martin (1953), l'agence Air France (1959), ou à Paris, la résidence de l'ambassadeur du Japon (1966-1969), le showroom Shiki Fabric House (1975) et la maison de Thé à l'Unesco (1993) sont autant de témoignages des liens entre cultures occidentale et japonaise et de leur enrichissement réciproque. L'ouvrage, qui révèle la liberté de pensée de cette grande créatrice face aux enjeux d'une période complexe, est d'un enseignement précieux pour les nouvelles générations d'architectes et de designers, mais aussi pour l'homme d'aujourd'hui.