Cernunnos, le dioscure sauvage. Recherches comparatives sur la divinité dionysiaque des Celtes.
GRICOURT Daniel, HOLLARD Dominique.

Cernunnos, le dioscure sauvage. Recherches comparatives sur la divinité dionysiaque des Celtes.

L'Harmattan
Prix régulier €46,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 25629
Format 15,5 x 24
Détails 563 p., illustré, broché.
Publication Paris, 2010
Etat Neuf
ISBN 04183811

Cernunnos, "Le Cornu", le dieu aux bois de cerf ! Un nom et une image qui évoquent l'irréductible étrangeté de la religion gauloise, méconnue en l'absence de textes légués par les Celtes de l'Antiquité. Pourtant, Cernunnos appartient avant tout au domaine indo-européen et admet un remarquable homologue théologique dans le Dionysos grec, dont le demi-frère Apollon a, quant à lui, pour alter ego le Lugus celtique. L'étude des sources classiques, de documents gaulois et gallo-romains, de récits et contes mythologiques irlandais et gallois ainsi que de traditions christianisées dans des vies des saints, démontre que Cernunnos forme précisément avec Lugus une paire de jumeaux complémentaires, à l'image des couples dioscuriques grecs. Rivaux et solidaires - comme Apollon et Dionysos le sont de façon atténuée en Grèce -, ils s'affrontent de manière cyclique pour la domination de la nature et la possession d'une épouse divine.

L'examen combiné de mythes celtiques et grecs permet de dégager la personnalité complexe et fascinante de ce dieu des espaces sauvages, aussi à l'aise dans l'eau que dans les sylves, possesseur d'un savoir prophétique et poétique sans égal. Mourant et renaissant plusieurs fois, incarnant les divers âges de la vie et la maîtrise du temps, Cernunnos ne s'effacera jamais de l'imaginaire occidental, son héritier romanesque le plus emblématique n'étant autre que Merlin !

Dans cette enquête se révèlent tour à tour les diverses figures du dieu sauvage, de ses parents, de ses épigones et de ses amantes. En Grèce comme en pays celtique, des récits parfois fort connus sortent enrichis de la confrontation qui met aussi en scène les animaux, compagnons ou incarnations du dieu et de son rival. Cervidé, oiseaux, serpents, loups, dauphins et phoques se croisent, se défient, s'évitent dans une chorégraphie qui se déroule également dans le ciel, en suivant les saisons, les phases de la Lune et Orion, le grand chasseur astral. Enfin, des cousins indo-iraniens : Zarathustra, les Jumeaux ossètes et l'immense Shiva lui-même, témoignent du trésor de mythes ancestraux dont Cernunnos fut le dépositaire.

Cernunnos, "Le Cornu", le dieu aux bois de cerf ! Un nom et une image qui évoquent l'irréductible étrangeté de la religion gauloise, méconnue en l'absence de textes légués par les Celtes de l'Antiquité. Pourtant, Cernunnos appartient avant tout au domaine indo-européen et admet un remarquable homologue théologique dans le Dionysos grec, dont le demi-frère Apollon a, quant à lui, pour alter ego le Lugus celtique. L'étude des sources classiques, de documents gaulois et gallo-romains, de récits et contes mythologiques irlandais et gallois ainsi que de traditions christianisées dans des vies des saints, démontre que Cernunnos forme précisément avec Lugus une paire de jumeaux complémentaires, à l'image des couples dioscuriques grecs. Rivaux et solidaires - comme Apollon et Dionysos le sont de façon atténuée en Grèce -, ils s'affrontent de manière cyclique pour la domination de la nature et la possession d'une épouse divine.

L'examen combiné de mythes celtiques et grecs permet de dégager la personnalité complexe et fascinante de ce dieu des espaces sauvages, aussi à l'aise dans l'eau que dans les sylves, possesseur d'un savoir prophétique et poétique sans égal. Mourant et renaissant plusieurs fois, incarnant les divers âges de la vie et la maîtrise du temps, Cernunnos ne s'effacera jamais de l'imaginaire occidental, son héritier romanesque le plus emblématique n'étant autre que Merlin !

Dans cette enquête se révèlent tour à tour les diverses figures du dieu sauvage, de ses parents, de ses épigones et de ses amantes. En Grèce comme en pays celtique, des récits parfois fort connus sortent enrichis de la confrontation qui met aussi en scène les animaux, compagnons ou incarnations du dieu et de son rival. Cervidé, oiseaux, serpents, loups, dauphins et phoques se croisent, se défient, s'évitent dans une chorégraphie qui se déroule également dans le ciel, en suivant les saisons, les phases de la Lune et Orion, le grand chasseur astral. Enfin, des cousins indo-iraniens : Zarathustra, les Jumeaux ossètes et l'immense Shiva lui-même, témoignent du trésor de mythes ancestraux dont Cernunnos fut le dépositaire.