Cairo in Chicago. Cairo Street at the World’s Columbian Exposition of 1893. EtudUrb 11.
IFAON° d'inventaire | 23846 |
Format | 24 x 32 |
Détails | 472 p., 1 plan, 168 illustrations, cartonnage éditeur. |
Publication | Le Caire, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782724707663 |
Construite en tant que structure temporaire et fabriquée à partir de matériaux éphémères, la « Rue du Caire » avait une double fonction. C’était d’une part une installation purement scientifique, une œuvre anthropologique. D’autre part, elle est devenue le lieu de divertissement le plus fréquenté de l’Exposition universelle de Chicago en 1893 (officiellement World’s Columbian Exposition) : un endroit où « les gens sont devenus fous d’excitation ». Loin d’être une copie d’une rue actuellement existante, il s’agissait plutôt d’un assemblage d’éléments architecturaux authentiques, assemblés de manière à évoquer l’atmosphère de la métropole arabo-islamique, de la ville des Mille et une nuits. La présence des habitants locaux du Caire, qui y exerçaient leur métier, certains avec leurs chameaux, leurs ânes, leurs singes et même leurs serpents, a fait un effet encore plus important. Dans la rue du Caire, la danse du ventre a provoqué une énorme sensation : un grand nombre de personnes prétendaient que c’était immoral et elles ont réclamé sa suspension immédiate ; d’autres la considéraient comme une performance d’une valeur scientifique et ethnologique importante. Elle n’a jamais été interdite et les gens sont venus pour la voir. Les expositions universelles ont fait l’objet de nombreuses publications. Cette monographie constitue une approche innovante dans la mesure où elle propose un seul sujet, la rue du Caire, pour une analyse détaillée, en mettent un accent particulier sur son interprétation dans le contexte de l’Exposition dans son ensemble. Comment était ce grand tumulte autour de la danse du ventre ? Que l’a-t-il motivé ? Afin de répondre à ces questions, la présente monographie tente de donner une interprétation complexe et multiforme dans le contexte de la société de l’époque.
Construite en tant que structure temporaire et fabriquée à partir de matériaux éphémères, la « Rue du Caire » avait une double fonction. C’était d’une part une installation purement scientifique, une œuvre anthropologique. D’autre part, elle est devenue le lieu de divertissement le plus fréquenté de l’Exposition universelle de Chicago en 1893 (officiellement World’s Columbian Exposition) : un endroit où « les gens sont devenus fous d’excitation ». Loin d’être une copie d’une rue actuellement existante, il s’agissait plutôt d’un assemblage d’éléments architecturaux authentiques, assemblés de manière à évoquer l’atmosphère de la métropole arabo-islamique, de la ville des Mille et une nuits. La présence des habitants locaux du Caire, qui y exerçaient leur métier, certains avec leurs chameaux, leurs ânes, leurs singes et même leurs serpents, a fait un effet encore plus important. Dans la rue du Caire, la danse du ventre a provoqué une énorme sensation : un grand nombre de personnes prétendaient que c’était immoral et elles ont réclamé sa suspension immédiate ; d’autres la considéraient comme une performance d’une valeur scientifique et ethnologique importante. Elle n’a jamais été interdite et les gens sont venus pour la voir. Les expositions universelles ont fait l’objet de nombreuses publications. Cette monographie constitue une approche innovante dans la mesure où elle propose un seul sujet, la rue du Caire, pour une analyse détaillée, en mettent un accent particulier sur son interprétation dans le contexte de l’Exposition dans son ensemble. Comment était ce grand tumulte autour de la danse du ventre ? Que l’a-t-il motivé ? Afin de répondre à ces questions, la présente monographie tente de donner une interprétation complexe et multiforme dans le contexte de la société de l’époque.