Balzac. Architecte d'intérieur.
SomogyN° d'inventaire | 20167 |
Format | 25 x 28 |
Détails | 256 p., 120 illustrations, broché à rabats. |
Publication | Paris, 2016 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782757210345 |
Au coeur de la Touraine, le château de Saché est l'un des lieux d'inspiration privilégiés d'Honoré de Balzac. De 1825 à 1848, il rend régulièrement visite à Jean Margonne, propriétaire des lieux. Balzac trouve dans la petite chambre qui lui est réservée le silence et l'austérité qui, loin des turbulences de la vie parisienne et de ses soucis financiers, lui permettent de travailler de douze à seize heures par jour. Chaque pièce d'habitation évoque, au travers une typologie de sièges, d'ébénisteries et de bronzes, les ameublements du temps. Les meubles exhumés des réserves mythiques du Mobilier national, sont prétextes, à développements et rapprochements avec les descriptifs de l'oeuvre romanesque. Comme toujours chez Balzac, les développements littéraires autour et sur les décors et ameublements, prennent une spécificité sociale et psychologique, puisque chez l'auteur de La Comédie humaine : «Par une loi singulière, tout imite dans une maison celui qui y règne, son esprit y plane.« Sous l'éclairage de Balzac, le meuble est continuellement replacé dans son contexte historique et artistique d'époques. Sont évoqués les intérieurs les plus modestes jusqu'au luxe des salons parisiens de l'aristocratie et de la finance. L'ouvrage propose, à travers le parcours des pièces du château, une lecture des plans des maisons du Père Goriot ou du Lys dans la Vallée, une scénographie avec la vue de la table au somptueux surtout d'une maison d'un quartier nouvellement bâti de La Comédie humaine, de la chambre provincialement cossue du Curé de Tours ou de la boutique d'antiquité de La Peau de chagrin, et éclaire le processus créateur d'Honoré de Balzac.
Au coeur de la Touraine, le château de Saché est l'un des lieux d'inspiration privilégiés d'Honoré de Balzac. De 1825 à 1848, il rend régulièrement visite à Jean Margonne, propriétaire des lieux. Balzac trouve dans la petite chambre qui lui est réservée le silence et l'austérité qui, loin des turbulences de la vie parisienne et de ses soucis financiers, lui permettent de travailler de douze à seize heures par jour. Chaque pièce d'habitation évoque, au travers une typologie de sièges, d'ébénisteries et de bronzes, les ameublements du temps. Les meubles exhumés des réserves mythiques du Mobilier national, sont prétextes, à développements et rapprochements avec les descriptifs de l'oeuvre romanesque. Comme toujours chez Balzac, les développements littéraires autour et sur les décors et ameublements, prennent une spécificité sociale et psychologique, puisque chez l'auteur de La Comédie humaine : «Par une loi singulière, tout imite dans une maison celui qui y règne, son esprit y plane.« Sous l'éclairage de Balzac, le meuble est continuellement replacé dans son contexte historique et artistique d'époques. Sont évoqués les intérieurs les plus modestes jusqu'au luxe des salons parisiens de l'aristocratie et de la finance. L'ouvrage propose, à travers le parcours des pièces du château, une lecture des plans des maisons du Père Goriot ou du Lys dans la Vallée, une scénographie avec la vue de la table au somptueux surtout d'une maison d'un quartier nouvellement bâti de La Comédie humaine, de la chambre provincialement cossue du Curé de Tours ou de la boutique d'antiquité de La Peau de chagrin, et éclaire le processus créateur d'Honoré de Balzac.