Auguste Salzmann (1824-1872). Pionnier de la photographie et de l'archéologie au Proche-Orient.
HarmattanN° d'inventaire | 17577 |
Format | 13,7 x 21,3 |
Détails | 145 p., illustrations N/B, broché. |
Publication | Paris, 2013 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Né à Ribeauvillé en Alsace le 14 avril 1824, Auguste Salzmann appartenait à la bourgeoisie alsacienne entreprenante et prospère. De santé très fragile, il manifestait un goût pour le dessin que son père n'a pas contrarié. Sa formation de peintre l'a conduit à faire, en 1847, la connaissance du peintre Eugène Fromentin avec qui il est parti en Algérie, le périple en Orient étant devenu un complément obligé du Grand Tour en Italie. Ils y ont découvert un monde qui a laissé pour toujours des traces en eux. A son retour, influencé par l'égyptologue Auguste Mariette, Auguste Salzmann s'est épris d'archéologie, et c 'est dans un but «scientifique« qu'il s'est intéressé à la photographie, refusant toute dimension artistique à ce médium. Il a publié un album sur Jérusalem en 1854, considéré comme un chef-d'oeuvre des origines de la photographie et il est l'un des seuls à poser avec talent l'immédiateté de la lumière sur le temps infini. Il s'est passionné toute sa vie pour l'archéologie, avant de mourir à Paris le 24 février 1872, à l'âge de 47 ans.
Né à Ribeauvillé en Alsace le 14 avril 1824, Auguste Salzmann appartenait à la bourgeoisie alsacienne entreprenante et prospère. De santé très fragile, il manifestait un goût pour le dessin que son père n'a pas contrarié. Sa formation de peintre l'a conduit à faire, en 1847, la connaissance du peintre Eugène Fromentin avec qui il est parti en Algérie, le périple en Orient étant devenu un complément obligé du Grand Tour en Italie. Ils y ont découvert un monde qui a laissé pour toujours des traces en eux. A son retour, influencé par l'égyptologue Auguste Mariette, Auguste Salzmann s'est épris d'archéologie, et c 'est dans un but «scientifique« qu'il s'est intéressé à la photographie, refusant toute dimension artistique à ce médium. Il a publié un album sur Jérusalem en 1854, considéré comme un chef-d'oeuvre des origines de la photographie et il est l'un des seuls à poser avec talent l'immédiateté de la lumière sur le temps infini. Il s'est passionné toute sa vie pour l'archéologie, avant de mourir à Paris le 24 février 1872, à l'âge de 47 ans.