SENECA Roland, NOËL Bernard.
Au pied de la lettre.
Fata Morgana
Prix régulier
€11,00
N° d'inventaire | 25676 |
Format | 12 x 17 |
Détails | 40 p., illustrations noir et blanc, broché avec rabats. |
Publication | Saint Clément de rivière, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782377921010 |
Face à cet abécédaire organique, où les caractères sont vivants et désormais indomptables, Bernard Noël interroge :
N’est-il pas bouleversant de penser que si, depuis son origine, le monde fut pour l’homme visible, il lui fallut des millénaires pour le rendre dicible, et bien des siècles encore pour rendre la parole lisible et donc visuelle par l’écriture. Et le plus simplement par l’invention de l’alphabet qui ne remonte guère qu’à trois mille ans. L’alphabet qui réussit avec si peu de lettres – le nôtre vingt-six – à représenter tous les sons de notre langue.
Les dessins de Roland Sénéca – exposés en France comme à l’étranger depuis 1973 – sont des corps aux contours oniriques, proches de l’indescriptible. Dans des enchevêtrements fantasques, les matières déchirent le sens et transcendent l’énigme de la lettre : ces mystérieux spécimens n’attendent que le regard pour s’exprimer. Roland Sénéca et Bernard Noël ont entretenu une correspondance nourrie. Fascinés tous deux par les rapports entre la langue et le visible (Une machine à voir) ce livre, tentative de représentation de la lettre, apparaît comme un glissement de la forme vers le sens.
N’est-il pas bouleversant de penser que si, depuis son origine, le monde fut pour l’homme visible, il lui fallut des millénaires pour le rendre dicible, et bien des siècles encore pour rendre la parole lisible et donc visuelle par l’écriture. Et le plus simplement par l’invention de l’alphabet qui ne remonte guère qu’à trois mille ans. L’alphabet qui réussit avec si peu de lettres – le nôtre vingt-six – à représenter tous les sons de notre langue.
Les dessins de Roland Sénéca – exposés en France comme à l’étranger depuis 1973 – sont des corps aux contours oniriques, proches de l’indescriptible. Dans des enchevêtrements fantasques, les matières déchirent le sens et transcendent l’énigme de la lettre : ces mystérieux spécimens n’attendent que le regard pour s’exprimer. Roland Sénéca et Bernard Noël ont entretenu une correspondance nourrie. Fascinés tous deux par les rapports entre la langue et le visible (Une machine à voir) ce livre, tentative de représentation de la lettre, apparaît comme un glissement de la forme vers le sens.
N’est-il pas bouleversant de penser que si, depuis son origine, le monde fut pour l’homme visible, il lui fallut des millénaires pour le rendre dicible, et bien des siècles encore pour rendre la parole lisible et donc visuelle par l’écriture. Et le plus simplement par l’invention de l’alphabet qui ne remonte guère qu’à trois mille ans. L’alphabet qui réussit avec si peu de lettres – le nôtre vingt-six – à représenter tous les sons de notre langue.
Les dessins de Roland Sénéca – exposés en France comme à l’étranger depuis 1973 – sont des corps aux contours oniriques, proches de l’indescriptible. Dans des enchevêtrements fantasques, les matières déchirent le sens et transcendent l’énigme de la lettre : ces mystérieux spécimens n’attendent que le regard pour s’exprimer. Roland Sénéca et Bernard Noël ont entretenu une correspondance nourrie. Fascinés tous deux par les rapports entre la langue et le visible (Une machine à voir) ce livre, tentative de représentation de la lettre, apparaît comme un glissement de la forme vers le sens.