Arwad, cité phénicienne du Nord.
N° d'inventaire | 19724 |
Format | 16 x 24 |
Détails | 254 p., broché. |
Publication | Pendé, 2015 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
Supplément n°19 à Transeuphratène. Arwad, nommée «RWD en phénicien, URU/KUR a-ru-a-da/a-ru-ad-da en akkadien et Arados en grec, était la grande cité phénicienne du nord, située sur une île au large de la Syrie. Son histoire n'a jamais été écrite, contrairement à celle des autres grandes cités phéniciennes comme Tyr, Sidon et Byblos. L'histoire de la cité à l'époque phénicienne, c'est-à-dire entre 1200 et 333 avant notre ère, est difficile à écrire pour différentes raisons, notamment parce que les sources sont lacunaires, dispersées et très hétérogènes. Après une période initiale d'indépendance, Arwad a expérimenté successivement la domination assyrienne, babylonienne et perse, sur laquelle nous sommes le mieux informé, notamment grâce à la numismatique. Malgré plusieurs points communs avec les autres cités phéniciennes, sans oublier sa participation à la fondation du conseil fédéral de Tripolis, elle occupait une place à part au sein de la Phénicie. Culturellement proche de la Syrie du Nord, elle entretenait des relations avec le sud de la Turquie et Chypre plutôt qu'avec les cités phéniciennes méridionales et les autres États du sud. Dans les conflits entre les grandes puissances, elle était attirée dans l'orbite des États du nord, depuis les Hittites jusqu'aux Séleucides, aussi bien au deuxième qu'au premier millénaire avant notre ère.
Supplément n°19 à Transeuphratène. Arwad, nommée «RWD en phénicien, URU/KUR a-ru-a-da/a-ru-ad-da en akkadien et Arados en grec, était la grande cité phénicienne du nord, située sur une île au large de la Syrie. Son histoire n'a jamais été écrite, contrairement à celle des autres grandes cités phéniciennes comme Tyr, Sidon et Byblos. L'histoire de la cité à l'époque phénicienne, c'est-à-dire entre 1200 et 333 avant notre ère, est difficile à écrire pour différentes raisons, notamment parce que les sources sont lacunaires, dispersées et très hétérogènes. Après une période initiale d'indépendance, Arwad a expérimenté successivement la domination assyrienne, babylonienne et perse, sur laquelle nous sommes le mieux informé, notamment grâce à la numismatique. Malgré plusieurs points communs avec les autres cités phéniciennes, sans oublier sa participation à la fondation du conseil fédéral de Tripolis, elle occupait une place à part au sein de la Phénicie. Culturellement proche de la Syrie du Nord, elle entretenait des relations avec le sud de la Turquie et Chypre plutôt qu'avec les cités phéniciennes méridionales et les autres États du sud. Dans les conflits entre les grandes puissances, elle était attirée dans l'orbite des États du nord, depuis les Hittites jusqu'aux Séleucides, aussi bien au deuxième qu'au premier millénaire avant notre ère.