Artistes voyageuses (1880-1944). L'appel des lointains.
Catalogue d'exposition, en collaboration avec PELLENC Arielle, le Musée de Pont-Aven et le Palais Lumière de la Ville d'Evian.

Artistes voyageuses (1880-1944). L'appel des lointains.

Snoeck
Prix régulier €35,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 26150
Format 20 x 26
Détails 263 p., illustré, cartonnage éditeur.
Publication Paris, 2022
Etat Neuf
ISBN 9789461617613
Le Musée de Pont-Aven, en partenariat avec le Palais Lumière de la Ville d'Evian, souhaite organiser une exposition intitulée « Artistes voyageuses, l'appel des lointains » (titre provisoire), sous la direction scientifique de Madame Arielle Pélenc. Cette exposition réunit une quarantaine d'artistes et de photographes, de la Belle Époque à la seconde guerre mondiale, dont les itinéraires artistiques ont emprunté les routes de l'ailleurs, de l'Afrique à l'Himalaya. Un nouveau contexte, celui des premiers mouvements féministes, encourage les femmes à s'affirmer hors de l'espace domestique, et promeut l'image d'une « femme nouvelle » actrice de son destin. L'action de l'Union des femmes peintres et sculpteurs fondée en 1881 se concrétise en 1900 par l'ouverture d'un atelier de peinture réservé aux femmes à l'École des Beaux-Arts de Paris. Leur formation académique, à l'Académie Julian aux Beaux-Arts, permet aux artistes femmes d'acquérir un statut professionnel validé et d'obtenir des bourses de voyage, des commandes, ainsi que quelques achats de l'État. Si la fin du XIXe est marqué par un renouvellement d'intérêt pour l'orientalisme, à partir des années vingt, ce sont les territoires de « la plus grande France » qui invitent de nombreuses artistes aux voyages, loin du monde occidental, de l'Afrique équatoriale à Madagascar, jusqu'à la péninsule indochinoise et au-delà. C'est le cas de Marcelle Ackein, Alix Aymé, Monique Cras, Marthe Flandrin, Anna Quinquaud, Jane Tercafs, Jeanne Thil. Certaines se risquent loin des réseaux institutionnels jusqu'au Tibet, comme Alexandra David-Néel et Léa Lafugie. Le développement de la presse illustrée et le goût du public pour les « aventures de l'ailleurs » offrent de nouvelles opportunités professionnelles pour les femmes autrices qui comme Ella Maillart s'emparent de l'appareil photographique. Parfois c'est le voyage qui devient le moteur d'une carrière de photographe pour Denise Colomb et Thérèse Le Prat. La question de la rencontre avec l'autre et de sa représentation se déploie dans le parcours de l'exposition par la diversité des approches et des moyens plastiques. Une riche documentation, sous différents formats, permet d'appréhender le contexte culturel et sociétal de ces voyageuses, durant cette période de la Troisième République marquée à la fois par les premiers mouvements féministes et l'expansion coloniale.
Le Musée de Pont-Aven, en partenariat avec le Palais Lumière de la Ville d'Evian, souhaite organiser une exposition intitulée « Artistes voyageuses, l'appel des lointains » (titre provisoire), sous la direction scientifique de Madame Arielle Pélenc. Cette exposition réunit une quarantaine d'artistes et de photographes, de la Belle Époque à la seconde guerre mondiale, dont les itinéraires artistiques ont emprunté les routes de l'ailleurs, de l'Afrique à l'Himalaya. Un nouveau contexte, celui des premiers mouvements féministes, encourage les femmes à s'affirmer hors de l'espace domestique, et promeut l'image d'une « femme nouvelle » actrice de son destin. L'action de l'Union des femmes peintres et sculpteurs fondée en 1881 se concrétise en 1900 par l'ouverture d'un atelier de peinture réservé aux femmes à l'École des Beaux-Arts de Paris. Leur formation académique, à l'Académie Julian aux Beaux-Arts, permet aux artistes femmes d'acquérir un statut professionnel validé et d'obtenir des bourses de voyage, des commandes, ainsi que quelques achats de l'État. Si la fin du XIXe est marqué par un renouvellement d'intérêt pour l'orientalisme, à partir des années vingt, ce sont les territoires de « la plus grande France » qui invitent de nombreuses artistes aux voyages, loin du monde occidental, de l'Afrique équatoriale à Madagascar, jusqu'à la péninsule indochinoise et au-delà. C'est le cas de Marcelle Ackein, Alix Aymé, Monique Cras, Marthe Flandrin, Anna Quinquaud, Jane Tercafs, Jeanne Thil. Certaines se risquent loin des réseaux institutionnels jusqu'au Tibet, comme Alexandra David-Néel et Léa Lafugie. Le développement de la presse illustrée et le goût du public pour les « aventures de l'ailleurs » offrent de nouvelles opportunités professionnelles pour les femmes autrices qui comme Ella Maillart s'emparent de l'appareil photographique. Parfois c'est le voyage qui devient le moteur d'une carrière de photographe pour Denise Colomb et Thérèse Le Prat. La question de la rencontre avec l'autre et de sa représentation se déploie dans le parcours de l'exposition par la diversité des approches et des moyens plastiques. Une riche documentation, sous différents formats, permet d'appréhender le contexte culturel et sociétal de ces voyageuses, durant cette période de la Troisième République marquée à la fois par les premiers mouvements féministes et l'expansion coloniale.