Art de Dông Son, Asie du Sud-Est.
Musée Barbier-MuellerN° d'inventaire | 26814 |
Format | 21 x 27,5 |
Détails | 144 p., nombreuses illustrations couleur, broché. |
Publication | Genève, 2022 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782382030592 |
Exposé aujourd’hui pour la première fois au musée Barbier-Mueller dans son intégralité, cet ensemble d’art de Ðông Sơn est le plus important connu, en dehors des collections nationales vietnamiennes. Il se compose d’objets de prestige ou sacrés, d’instruments de combat et de parures témoignant d’une culture qui tire son nom du village de Ðông Sơn situé dans la province de Thanh Hoa, dans le nord du Vietnam actuel, où de nombreux vestiges archéologiques ont été mis au jour. Ces derniers et ceux issus de nombreux autres sites attestent d’une intense activité artistique répondant à la demande de l’aristocratie de royaumes installés dans les vallées des fleuves Rouge, Ma et de la rivière Noire, qui leur procurent richesse et moyen de communication.
S’épanouissant entre le IVe siècle avant notre ère et le IVe siècle de notre ère sur des territoires assez étendus, la culture de Ðông Sơn est à l’origine d’un art et d’un style qui lui sont propres tout en étant très souvent imprégnés des traditions de la Chine du Sud voisine. Des pièces de Ðông Sơn ou ressemblant à celles de Ðông Sơn ont été retrouvées en Asie du Sud-Est continentale et insulaire, notamment en Thaïlande, au Cambodge et en Indonésie, résultat des échanges commerciaux et techniques qui s’accomplissent dans cette aire géographique et qui suggèrent l’existence dans ces régions de « traditions de Ðông Sơn ».
Les textes et notices du Dr Van Viet Nguyen (directeur du Center for Southeast Asian Prehistory, Hanoï) proposent une lecture contextuelle et une description stylistique des objets exposés tandis que la contribution de Pierre Baptiste (conservateur général au musée Guimet, Paris) offre une étude des rapports que la culture de Ðông Sơn a entretenus avec la Chine.
Puissent les visiteur-euse-s de l’exposition et lecteur-rice-s de ce catalogue éprouver à la vue de ces pièces aux lignes délicates et au décor raffiné, réalisées grâce à une maîtrise technique remarquable, un ravissement semblable à celui ressenti par le collectionneur Jean Paul Barbier-Mueller qui leur a consacré un intérêt soutenu.
Exposé aujourd’hui pour la première fois au musée Barbier-Mueller dans son intégralité, cet ensemble d’art de Ðông Sơn est le plus important connu, en dehors des collections nationales vietnamiennes. Il se compose d’objets de prestige ou sacrés, d’instruments de combat et de parures témoignant d’une culture qui tire son nom du village de Ðông Sơn situé dans la province de Thanh Hoa, dans le nord du Vietnam actuel, où de nombreux vestiges archéologiques ont été mis au jour. Ces derniers et ceux issus de nombreux autres sites attestent d’une intense activité artistique répondant à la demande de l’aristocratie de royaumes installés dans les vallées des fleuves Rouge, Ma et de la rivière Noire, qui leur procurent richesse et moyen de communication.
S’épanouissant entre le IVe siècle avant notre ère et le IVe siècle de notre ère sur des territoires assez étendus, la culture de Ðông Sơn est à l’origine d’un art et d’un style qui lui sont propres tout en étant très souvent imprégnés des traditions de la Chine du Sud voisine. Des pièces de Ðông Sơn ou ressemblant à celles de Ðông Sơn ont été retrouvées en Asie du Sud-Est continentale et insulaire, notamment en Thaïlande, au Cambodge et en Indonésie, résultat des échanges commerciaux et techniques qui s’accomplissent dans cette aire géographique et qui suggèrent l’existence dans ces régions de « traditions de Ðông Sơn ».
Les textes et notices du Dr Van Viet Nguyen (directeur du Center for Southeast Asian Prehistory, Hanoï) proposent une lecture contextuelle et une description stylistique des objets exposés tandis que la contribution de Pierre Baptiste (conservateur général au musée Guimet, Paris) offre une étude des rapports que la culture de Ðông Sơn a entretenus avec la Chine.
Puissent les visiteur-euse-s de l’exposition et lecteur-rice-s de ce catalogue éprouver à la vue de ces pièces aux lignes délicates et au décor raffiné, réalisées grâce à une maîtrise technique remarquable, un ravissement semblable à celui ressenti par le collectionneur Jean Paul Barbier-Mueller qui leur a consacré un intérêt soutenu.