Architecture moderne et autres textes.
ParenthèseN° d'inventaire | 22012 |
Format | 15 x 23 |
Détails | 160 p., broché. |
Publication | Marseille, 2019 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782863646816 |
Écrit au moment où Otto Wagner s’apprête à prendre ses fonctions de professeur d’architecture à l’Académie des beaux-arts de Vienne en 1894, l’ouvrage «Architecture moderne« s’organise en cinq parties : l’architecte, le style, la composition, la construction et la pratique artistique. À ceux-ci, nous avons ajouté un texte fondamental sur le futur de la métropole européenne (Die Großstadt) publié en 1911. L’ensemble réunit la majeure partie des écrits de l’architecte qui ont fait littéralement corps avec son enseignement et son activité professionnelle, dans un souci de militantisme pour dépasser l’académisme et le conservatisme politique omniprésents dans l’Autriche des Habsbourg à la fin du XIXe siècle. Après un début de carrière assez académique, Otto Wagner n’a eu de cesse de défendre de nouvelles valeurs esthétiques et conceptuelles, aspirant à une forme de démocratie où la grande ville idéale et une architecture bien pensée défendraient au mieux ces nouvelles valeurs morales. Une position critique qui lui a valu, à la fin de sa vie professionnelle, d’être souvent écarté de la commande officielle et de devenir le symbole d’un renouveau espéré de l’architecture autrichienne. À cette lourdeur symbolique et à l’immobilisme complice de beaucoup de ses pairs, Otto Wagner opposait la figure de l’architecte comme homme providentiel, adepte du seul art total susceptible de changer la vie matérielle en imaginant des bâtiments et des villes réellement conformes aux aspirations de l’homme moderne. Les principes qu’il défendait : un nouveau langage architectural qui n’exclut pas le motif décoratif mais revitalise ses sources, qui sollicite de nouveaux matériaux (fer, aluminium, béton, céramique) et de nouvelles techniques de construction et qui recherche la fonctionnalité des bâtiments. Auteur de nombreux projets qui continuent de marquer la Vienne d’aujourd’hui par leur beauté, Otto Wagner a choisi d’être également un théoricien fondamental (et optimiste) et un professeur (apprécié) afin d’agir sur tous les leviers possibles. Ses textes sont l’expression d’un très grand optimisme et posent à la fin du XIXe siècle des principes créatifs qui sont toujours d’actualité : contre tous les conservatismes, faire la ville et son architecture conformes aux enjeux du monde contemporain.
Écrit au moment où Otto Wagner s’apprête à prendre ses fonctions de professeur d’architecture à l’Académie des beaux-arts de Vienne en 1894, l’ouvrage «Architecture moderne« s’organise en cinq parties : l’architecte, le style, la composition, la construction et la pratique artistique. À ceux-ci, nous avons ajouté un texte fondamental sur le futur de la métropole européenne (Die Großstadt) publié en 1911. L’ensemble réunit la majeure partie des écrits de l’architecte qui ont fait littéralement corps avec son enseignement et son activité professionnelle, dans un souci de militantisme pour dépasser l’académisme et le conservatisme politique omniprésents dans l’Autriche des Habsbourg à la fin du XIXe siècle. Après un début de carrière assez académique, Otto Wagner n’a eu de cesse de défendre de nouvelles valeurs esthétiques et conceptuelles, aspirant à une forme de démocratie où la grande ville idéale et une architecture bien pensée défendraient au mieux ces nouvelles valeurs morales. Une position critique qui lui a valu, à la fin de sa vie professionnelle, d’être souvent écarté de la commande officielle et de devenir le symbole d’un renouveau espéré de l’architecture autrichienne. À cette lourdeur symbolique et à l’immobilisme complice de beaucoup de ses pairs, Otto Wagner opposait la figure de l’architecte comme homme providentiel, adepte du seul art total susceptible de changer la vie matérielle en imaginant des bâtiments et des villes réellement conformes aux aspirations de l’homme moderne. Les principes qu’il défendait : un nouveau langage architectural qui n’exclut pas le motif décoratif mais revitalise ses sources, qui sollicite de nouveaux matériaux (fer, aluminium, béton, céramique) et de nouvelles techniques de construction et qui recherche la fonctionnalité des bâtiments. Auteur de nombreux projets qui continuent de marquer la Vienne d’aujourd’hui par leur beauté, Otto Wagner a choisi d’être également un théoricien fondamental (et optimiste) et un professeur (apprécié) afin d’agir sur tous les leviers possibles. Ses textes sont l’expression d’un très grand optimisme et posent à la fin du XIXe siècle des principes créatifs qui sont toujours d’actualité : contre tous les conservatismes, faire la ville et son architecture conformes aux enjeux du monde contemporain.