Arbres et arbustes de l'Egypte ancienne.
PeetersN° d'inventaire | 17003 |
Format | 16,5 x 24,5 |
Détails | 354p., reliure toile éditeur. |
Publication | Leuven, 1988 |
Etat | Neuf |
ISBN | |
À l'entrée de la tombe d'Ineni, l'un des piliers est décoré d'une représentation du domaine de ce notable. Le texte qui en décrit le jardin est complété d'un tableau divisé en 20 quadrats, refermant chacun un nom d'arbre suivi du nombre de spécimens observés. Témoignage unique sur la végétation de la région thébaine au Nouvel Empire, cette «liste« apparaît comme une énumération décousue de plantes devant permettre au défunt d'emporter dans l'au-delà l'image d'une exploitation agricole prospère, mais il se pourrait que, poursuivant un dessein plus ambitieux, le propriétaire de la tombe 81 l'ait élaborée selon une conception précise de sa survie et qu'elle forme un groupement cohérent tant sur le plan floristique que religieux. Pour tenter de répondre à cette question en se fondant sur les données de la botanique et de l'égyptologie, l'ouvrage analyse le document sous deux angles différents: les éléments de la liste sont d'abord considérés tels qu'Ineni les a répertoriés, puis examinés dans les combinaisons opérées par les Egyptiens au cours de leur histoire. L'auteur propose une nouvelle interprétation de l'inscription, dont la traduction s'enrichit des identifications de ksbt et im3.
À l'entrée de la tombe d'Ineni, l'un des piliers est décoré d'une représentation du domaine de ce notable. Le texte qui en décrit le jardin est complété d'un tableau divisé en 20 quadrats, refermant chacun un nom d'arbre suivi du nombre de spécimens observés. Témoignage unique sur la végétation de la région thébaine au Nouvel Empire, cette «liste« apparaît comme une énumération décousue de plantes devant permettre au défunt d'emporter dans l'au-delà l'image d'une exploitation agricole prospère, mais il se pourrait que, poursuivant un dessein plus ambitieux, le propriétaire de la tombe 81 l'ait élaborée selon une conception précise de sa survie et qu'elle forme un groupement cohérent tant sur le plan floristique que religieux. Pour tenter de répondre à cette question en se fondant sur les données de la botanique et de l'égyptologie, l'ouvrage analyse le document sous deux angles différents: les éléments de la liste sont d'abord considérés tels qu'Ineni les a répertoriés, puis examinés dans les combinaisons opérées par les Egyptiens au cours de leur histoire. L'auteur propose une nouvelle interprétation de l'inscription, dont la traduction s'enrichit des identifications de ksbt et im3.