Amorces.
Fata MorganaN° d'inventaire | 23819 |
Format | 14 x 22 |
Détails | 288 p., broché. |
Publication | Saint-Clément-de-Rivière, 2021 |
Etat | Neuf |
ISBN | 9782377920846 |
Dans la suite immédiate de Reportage, paraissent dans la NRF, entre 1982 et 1987, ces cinquante-trois Amorces, pour la première fois réunies en volume. De ces chroniques (qui n’en sont pas) voici ce que dit Lionel Bourg :
“La vie est là, pourtant. Neuve. Palpitante. Des corps sont beaux à pleurer. Le désir se soustrait à son assouvissement. Une lèvre frémit. Une larme coule et, si la mort rôde, son secret de Polichinelle n’intrigue ni les vieillards ni les enfants. Mieux vaut se jeter à l’eau. Nager. Marcher par les rues la nuit. Se raconter des histoires. Sauter à cloche-pied jusqu’au ciel ou à l’enfer de sa marelle. C’est que rien ne s’apaise, rien de soi ne subsiste qu’à l’intérieur de ses propres ruines, que la lecture d’un tel ouvrage, enfin, se change petit à petit en enchantement : on marque le pas, rêveur, pensif, s’arrête ou s’accorde une pause à la clôture de chaque paragraphe, chaque note, chaque poème, chaque citation même, toujours prompte à prendre à revers le lecteur, tout ce que l’exigeant compagnon de Léon-Paul Fargue évoque propageant sa longueur d’onde au gré des eaux d’une littérature libre d’aller à sa guise.”
Dans la suite immédiate de Reportage, paraissent dans la NRF, entre 1982 et 1987, ces cinquante-trois Amorces, pour la première fois réunies en volume. De ces chroniques (qui n’en sont pas) voici ce que dit Lionel Bourg :
“La vie est là, pourtant. Neuve. Palpitante. Des corps sont beaux à pleurer. Le désir se soustrait à son assouvissement. Une lèvre frémit. Une larme coule et, si la mort rôde, son secret de Polichinelle n’intrigue ni les vieillards ni les enfants. Mieux vaut se jeter à l’eau. Nager. Marcher par les rues la nuit. Se raconter des histoires. Sauter à cloche-pied jusqu’au ciel ou à l’enfer de sa marelle. C’est que rien ne s’apaise, rien de soi ne subsiste qu’à l’intérieur de ses propres ruines, que la lecture d’un tel ouvrage, enfin, se change petit à petit en enchantement : on marque le pas, rêveur, pensif, s’arrête ou s’accorde une pause à la clôture de chaque paragraphe, chaque note, chaque poème, chaque citation même, toujours prompte à prendre à revers le lecteur, tout ce que l’exigeant compagnon de Léon-Paul Fargue évoque propageant sa longueur d’onde au gré des eaux d’une littérature libre d’aller à sa guise.”