Agarpha.
Luvan.

Agarpha.

La Volte.
Prix régulier €20,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 25418
Format 15,7 x 21
Détails 306 p., broché.
Publication 2020
Etat Neuf
ISBN 9782370490957

À l’origine fut un manuscrit du Xe siècle. Apocryphe, peut-être pas. À l’origine furent huit femmes, chacune venue d’un lointain horizon, unies dans une grotte au cœur de la forêt. Ensemble, elles racontent ou taisent leur vie de recluses, leur destinée loin du monde et pourtant si proche de lui. Elles parlent mille langues en une seule, mêlant leur âme en un poème morcelé que l’autrice ensuite cimente d’or et de miel. Et de cette tresse de mots naîtra l’apocalypse. Dans ses cahiers, l’autrice a minutieusement recousu l’histoire de cette constellation.

Il subsiste de leurs existences des traces indicibles que seule l’écriture parvient à faire rejaillir. Parmi les odeurs d’écorces et les accents d’anciens parlers, c’est à l’aube de l’an mil qu’irradient le vécu de ces femmes et leur puissance épiphanique. Aux antipodes du roman historique ou du roman de fantasy, Agrapha renoue avec les sources de la matière médiévale tout en proposant une expérience historique à la fois plus immersive – donc familière – grâce à son processus narratif ; et plus étrangère – donc plus exotique – grâce à son parti-pris langagier radical.

 « Qu’il y ait encore un présent n’empêche pas que la femme commence ailleurs l’histoire de la vie » écrivait Hélène Cixous dans Le Rire de la Méduse, l’année de naissance de luvan.

Tout en désincarcérant le futur (dans Susto, Few of Us et, en perpétuelle collectivité, avec ses camarades de Zanzibar), luvan, dans Agrapha, regarde le passé dans les yeux. Ouvre à la machette les sentiers oubliés. Et nous invite à la suivre dans les ronces. Agrapha réforme, demi-ton par demi-ton, la narration sexiste, nationaliste, spéciste et capitaliste qui adhère au moyen âge depuis le XIXème siècle. Nous offre, par la minutie de son auscultation historique, la capacité et le désir de faire, à l’avenir, ce fameux pas de côté.

Et les suivants.

À l’origine fut un manuscrit du Xe siècle. Apocryphe, peut-être pas. À l’origine furent huit femmes, chacune venue d’un lointain horizon, unies dans une grotte au cœur de la forêt. Ensemble, elles racontent ou taisent leur vie de recluses, leur destinée loin du monde et pourtant si proche de lui. Elles parlent mille langues en une seule, mêlant leur âme en un poème morcelé que l’autrice ensuite cimente d’or et de miel. Et de cette tresse de mots naîtra l’apocalypse. Dans ses cahiers, l’autrice a minutieusement recousu l’histoire de cette constellation.

Il subsiste de leurs existences des traces indicibles que seule l’écriture parvient à faire rejaillir. Parmi les odeurs d’écorces et les accents d’anciens parlers, c’est à l’aube de l’an mil qu’irradient le vécu de ces femmes et leur puissance épiphanique. Aux antipodes du roman historique ou du roman de fantasy, Agrapha renoue avec les sources de la matière médiévale tout en proposant une expérience historique à la fois plus immersive – donc familière – grâce à son processus narratif ; et plus étrangère – donc plus exotique – grâce à son parti-pris langagier radical.

 « Qu’il y ait encore un présent n’empêche pas que la femme commence ailleurs l’histoire de la vie » écrivait Hélène Cixous dans Le Rire de la Méduse, l’année de naissance de luvan.

Tout en désincarcérant le futur (dans Susto, Few of Us et, en perpétuelle collectivité, avec ses camarades de Zanzibar), luvan, dans Agrapha, regarde le passé dans les yeux. Ouvre à la machette les sentiers oubliés. Et nous invite à la suivre dans les ronces. Agrapha réforme, demi-ton par demi-ton, la narration sexiste, nationaliste, spéciste et capitaliste qui adhère au moyen âge depuis le XIXème siècle. Nous offre, par la minutie de son auscultation historique, la capacité et le désir de faire, à l’avenir, ce fameux pas de côté.

Et les suivants.