Abîmes, abysses et exo-mondes. Techniques & Culture n°75.
RENNESSON Stéphane, VALLARD Annabel.

Abîmes, abysses et exo-mondes. Techniques & Culture n°75.

EHESS
Prix régulier €24,50 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23850
Format 21 x 24
Détails 221 p., broché.
Publication Paris, 2021
Etat neuf
ISBN 9782713228742

À l'heure où se précise le scénario tant redouté d'une Terre peut-être bientôt invivable pour les humains, ce numéro de Techniques & Culture questionne notre attrait viscéral pour les milieux-limites, des mondes lointains, mystérieux ; pourtant, pour nous, hostiles, délétères, voire fatals. Comment les abîmes terrestres, les abysses sous-marins, ou encore les exoplanètes et le vide de l'espace stimulent-ils notre curiosité et notre créativité ? Qu'est-ce que ces pérégrinations aux confins du monde habité nous apprennent sur notre « nature terrestrielle », du lien qui nous unit à Gaïa, de sa plasticité et de nos capacités à faire monde, à partir d'où ? Nous invitons à penser ces milieux qui imposent d'autres conditions de vie et d'existence à ceux qui les explorent, les visitent, les habitent et/ou les exploitent, notamment du fait des techniques de confinement qu'ils impliquent. Depuis la claustration dans les souterrains jusqu'à l'encapsulation des stations spatiales, en passant par tout un arsenal d'autosuggestions telles que la méditation, ces techniques enferment en même temps qu'elles permettent de s'enfoncer toujours plus loin dans l'inconnu. La description de ces dispositifs montre pourtant leur porosité aux abîmes qui se distribuent d'un côté et de l'autre des protections qu'on leur oppose. Celle-ci permet de penser à nouveau frais le rapport entre sujets humains et milieux, entre intériorité et extériorité. Jusqu'où est-il techniquement possible/souhaitable de nous confiner, de nous isoler de notre milieu ambiant ou au contraire d'y plonger à corps perdu ? Dans quelle mesure les explorations de milieux-limites frayent-elles des passages inspirants entre technophobie et technophilie ? La conquête d'ailleurs plus ou moins lointains et inhospitaliers permet-elle d'entrevoir une redirection de notre aventure humaine ?

À l'heure où se précise le scénario tant redouté d'une Terre peut-être bientôt invivable pour les humains, ce numéro de Techniques & Culture questionne notre attrait viscéral pour les milieux-limites, des mondes lointains, mystérieux ; pourtant, pour nous, hostiles, délétères, voire fatals. Comment les abîmes terrestres, les abysses sous-marins, ou encore les exoplanètes et le vide de l'espace stimulent-ils notre curiosité et notre créativité ? Qu'est-ce que ces pérégrinations aux confins du monde habité nous apprennent sur notre « nature terrestrielle », du lien qui nous unit à Gaïa, de sa plasticité et de nos capacités à faire monde, à partir d'où ? Nous invitons à penser ces milieux qui imposent d'autres conditions de vie et d'existence à ceux qui les explorent, les visitent, les habitent et/ou les exploitent, notamment du fait des techniques de confinement qu'ils impliquent. Depuis la claustration dans les souterrains jusqu'à l'encapsulation des stations spatiales, en passant par tout un arsenal d'autosuggestions telles que la méditation, ces techniques enferment en même temps qu'elles permettent de s'enfoncer toujours plus loin dans l'inconnu. La description de ces dispositifs montre pourtant leur porosité aux abîmes qui se distribuent d'un côté et de l'autre des protections qu'on leur oppose. Celle-ci permet de penser à nouveau frais le rapport entre sujets humains et milieux, entre intériorité et extériorité. Jusqu'où est-il techniquement possible/souhaitable de nous confiner, de nous isoler de notre milieu ambiant ou au contraire d'y plonger à corps perdu ? Dans quelle mesure les explorations de milieux-limites frayent-elles des passages inspirants entre technophobie et technophilie ? La conquête d'ailleurs plus ou moins lointains et inhospitaliers permet-elle d'entrevoir une redirection de notre aventure humaine ?