A la recherche des phéniciens.
CRAWLEY QUINN Josephine, préface de Corinne Bonnet.

A la recherche des phéniciens.

Prix régulier €25,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 21944
Format 15,5 x 24
Détails 398 p., quelques illustrations et cartes, broché.
Publication Paris, 2019
Etat Neuf
ISBN

Qui sont les Phéniciens ? Un peuple de l’Antiquité auquel les Grecs auraient emprunté l’alphabet ? Des commerçants et des navigateurs exceptionnels partis du Levant (Tyr, Sidon, le Liban actuel) pour fonder Carthage, dont l’empire concurrencera les cités grecques en Sicile ou en Sardaigne, jusqu’à sa destruction par Rome ? Un peuple pratiquant une religion cruelle avec un dieu exigeant l’immolation d’enfants, source d’inspiration du Salammbô de Flaubert ? Pourquoi, comparés aux Grecs et aux Romains, sont-ils finalement presque insignifiants dans nos histoires et nos récits de l’Antiquité ? Comme dans une enquête policière, l’auteure retrace tout ce que l’on sait sur eux et qui renverrait à une « identité phénicienne, à un peuple original. Elle explore successivement la langue, la religion, les colonies, l’influence régionale de Carthage. Elle s’appuie sur l’épigraphie, la numismatique, l’architecture, les dernières découvertes archéologiques. À chaque fois que l’on croit saisir cette identité, elle s’échappe… On n’est désormais même plus du tout certain que Carthage ait été une colonie de Tyr ou de Sidon… Les Phéniciens constituaient-ils un véritable peuple ? Étaient-ils reconnus comme tel par leurs contemporains ? Ce qui est certain, c’est qu’ils ont fait l’objet d’une multitude d’opérations d’instrumentalisation (et de fantasmes !) : par les Grecs, les Romains et, quelques siècles plus tard, par les Irlandais puis les Anglais et, enfin, les Français !

Qui sont les Phéniciens ? Un peuple de l’Antiquité auquel les Grecs auraient emprunté l’alphabet ? Des commerçants et des navigateurs exceptionnels partis du Levant (Tyr, Sidon, le Liban actuel) pour fonder Carthage, dont l’empire concurrencera les cités grecques en Sicile ou en Sardaigne, jusqu’à sa destruction par Rome ? Un peuple pratiquant une religion cruelle avec un dieu exigeant l’immolation d’enfants, source d’inspiration du Salammbô de Flaubert ? Pourquoi, comparés aux Grecs et aux Romains, sont-ils finalement presque insignifiants dans nos histoires et nos récits de l’Antiquité ? Comme dans une enquête policière, l’auteure retrace tout ce que l’on sait sur eux et qui renverrait à une « identité phénicienne, à un peuple original. Elle explore successivement la langue, la religion, les colonies, l’influence régionale de Carthage. Elle s’appuie sur l’épigraphie, la numismatique, l’architecture, les dernières découvertes archéologiques. À chaque fois que l’on croit saisir cette identité, elle s’échappe… On n’est désormais même plus du tout certain que Carthage ait été une colonie de Tyr ou de Sidon… Les Phéniciens constituaient-ils un véritable peuple ? Étaient-ils reconnus comme tel par leurs contemporains ? Ce qui est certain, c’est qu’ils ont fait l’objet d’une multitude d’opérations d’instrumentalisation (et de fantasmes !) : par les Grecs, les Romains et, quelques siècles plus tard, par les Irlandais puis les Anglais et, enfin, les Français !