Topographie religieuse de Thugga (Dougga). Ville romaine d'Afrique proconsulaire (Tunisie).
SAINT-AMANS Sophie.

Topographie religieuse de Thugga (Dougga). Ville romaine d'Afrique proconsulaire (Tunisie).

Ausonius
Prix régulier €47,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 23261
Format 16,5 x 23
Détails 432 p., broché.
Publication Bordeaux, 2004
Etat Neuf
ISBN 9782910023461

Ville d'origine libyque, un temps annexée au territoire de Carthage punique, Thugga fut englobée à l'Africa Nova en 46 a.C. La cité s'élève sur le flanc d'une colline, dominant l'antique voie de Carthage à Theveste, qui était le nerf commercial et stratégique de la province. Les sources archéologiques et épigraphiques relatives à la vie religieuse couvrent une période qui s'étend du règne de Massinissa à celui de Dioclétien. Vingt-trois lieux de culte, sanctuaires dits africains, temples italiques et simples chapelles, ont été reconnus dans la ville. Cent vingt-trois inscriptions religieuses livrent les noms de nombreux dieux d'origine romaine et locale. L'élément marquant du développement de la ville fut la coexistence, pendant deux siècles, d'une majorité de pérégrins, les Thuggenses, et d'une minorité de citoyens de Carthage, les pagani. Ils ne partagèrent longtemps ni les mêmes institutions, ni le même panthéon et l'évolution des rapports juridiques et culturels entre ces deux communautés trouva son expression dans le choix des cultes qu'elles honoraient publiquement et dans l'aménagement religieux de leurs territoires respectifs. Sommaire: DE L'ANNEXION DU TERRITOIRE A LA ROMANISATION DES AMES La période pré-romaine La romanisation des cadres municipaux et religieux HARMONISATION DES STATUS JURIDIQUES, RELIGIEUX ET MUNICIPAUX Le processus de la fusion religieuse et municipale au IIe siècle Le panthéon du nouveau municipe La vie religieuse jusqu'à la fin du IIIe siècle LA DIVERSITE ET LA PROXIMITE DES SANCTUAIRES COMME EXPRESSION DES SYNCRETISMES RELIGIEUX La variété des lieux de culte La place des dieux dans la cité

Ville d'origine libyque, un temps annexée au territoire de Carthage punique, Thugga fut englobée à l'Africa Nova en 46 a.C. La cité s'élève sur le flanc d'une colline, dominant l'antique voie de Carthage à Theveste, qui était le nerf commercial et stratégique de la province. Les sources archéologiques et épigraphiques relatives à la vie religieuse couvrent une période qui s'étend du règne de Massinissa à celui de Dioclétien. Vingt-trois lieux de culte, sanctuaires dits africains, temples italiques et simples chapelles, ont été reconnus dans la ville. Cent vingt-trois inscriptions religieuses livrent les noms de nombreux dieux d'origine romaine et locale. L'élément marquant du développement de la ville fut la coexistence, pendant deux siècles, d'une majorité de pérégrins, les Thuggenses, et d'une minorité de citoyens de Carthage, les pagani. Ils ne partagèrent longtemps ni les mêmes institutions, ni le même panthéon et l'évolution des rapports juridiques et culturels entre ces deux communautés trouva son expression dans le choix des cultes qu'elles honoraient publiquement et dans l'aménagement religieux de leurs territoires respectifs. Sommaire: DE L'ANNEXION DU TERRITOIRE A LA ROMANISATION DES AMES La période pré-romaine La romanisation des cadres municipaux et religieux HARMONISATION DES STATUS JURIDIQUES, RELIGIEUX ET MUNICIPAUX Le processus de la fusion religieuse et municipale au IIe siècle Le panthéon du nouveau municipe La vie religieuse jusqu'à la fin du IIIe siècle LA DIVERSITE ET LA PROXIMITE DES SANCTUAIRES COMME EXPRESSION DES SYNCRETISMES RELIGIEUX La variété des lieux de culte La place des dieux dans la cité