Poètes et lettrés oubliés de la Rome ancienne.
VESPERINI Pierre.

Poètes et lettrés oubliés de la Rome ancienne.

Les Belles Lettres
Prix régulier €15,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 29843
Format 12 X 19,5
Détails 160 p., broché.
Publication Paris, 2023
Etat Neuf
ISBN 9782251454702
Ce livre est le fruit d’une fascination : celle de l’auteur pour les fragments, infiniment rares, qu’ont laissés derrière eux, par une chance inespérée, les poètes inconnus de la République romaine. Inconnus car oubliés, effacés par l’époque suivante puis recueillis petit peu par petit peu par des savants depuis la fin du XIXe siècle. L’auteur s’est donc promené dans leurs minces recueils, parfois pour s’y perdre, toujours pour y rêver. Il en a tiré cette galerie de portraits ou de « médaillons littéraires », comme on disait vers 1830. Car c’est bien de littérature qu’il s’agit ici : l’auteur ne s’est pas donné pour but de simplement traduire certains des Fragmenta poetarum Romanorum. Il a voulu, pour chacun des poètes qui lui « parlait », écrire un texte qui le ramène à la vie. Cela sans jamais inventer, en se tenant strictement aux témoignages, en restant du côté de l’Histoire.

Enfilant alors ces deux bottes enchantées – écriture et Histoire – l’auteur arpente les deux mystères qu’on trouve aux origines de la littérature européenne, comme deux sphinx au départ d’une route : celui de l’invention même de la littérature, au IVe siècle avant notre ère, autour de la grande Bibliothèque d’Alexandrie ; et celui du geste, presque fou, par lequel, à Rome, des générations de poètes et lettrés « frappés des Muses », seuls entre tous les Barbares du monde hellénistique, décidèrent de bâtir, dans leur propre langue, une nouvelle « littérature grecque ».
Ce livre est le fruit d’une fascination : celle de l’auteur pour les fragments, infiniment rares, qu’ont laissés derrière eux, par une chance inespérée, les poètes inconnus de la République romaine. Inconnus car oubliés, effacés par l’époque suivante puis recueillis petit peu par petit peu par des savants depuis la fin du XIXe siècle. L’auteur s’est donc promené dans leurs minces recueils, parfois pour s’y perdre, toujours pour y rêver. Il en a tiré cette galerie de portraits ou de « médaillons littéraires », comme on disait vers 1830. Car c’est bien de littérature qu’il s’agit ici : l’auteur ne s’est pas donné pour but de simplement traduire certains des Fragmenta poetarum Romanorum. Il a voulu, pour chacun des poètes qui lui « parlait », écrire un texte qui le ramène à la vie. Cela sans jamais inventer, en se tenant strictement aux témoignages, en restant du côté de l’Histoire.

Enfilant alors ces deux bottes enchantées – écriture et Histoire – l’auteur arpente les deux mystères qu’on trouve aux origines de la littérature européenne, comme deux sphinx au départ d’une route : celui de l’invention même de la littérature, au IVe siècle avant notre ère, autour de la grande Bibliothèque d’Alexandrie ; et celui du geste, presque fou, par lequel, à Rome, des générations de poètes et lettrés « frappés des Muses », seuls entre tous les Barbares du monde hellénistique, décidèrent de bâtir, dans leur propre langue, une nouvelle « littérature grecque ».