Orinoco: Relation de la très longue et aventureuse conquête de l'Orénoque dont la source resta cachée jusqu'au milieu du siècle qui précéda le nôtre.
BOURDON Daniel.

Orinoco: Relation de la très longue et aventureuse conquête de l'Orénoque dont la source resta cachée jusqu'au milieu du siècle qui précéda le nôtre.

Fata Morgana.
Prix régulier €23,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 26544
Format 14 x 22
Détails 136 p., illustré, broché.
Publication Paris, 2023
Etat Neuf
ISBN 9782377921232
Le lecteur compulse, compare, vérifie. Impossible de se fier au livre qu’il a entre les mains, car manifestement il n’en dit pas assez, faisant d’ailleurs référence à d’autres, qu’il faut localiser, se procurer, ouvrir puis comprendre. Voici qu’il en trouve un, qui était à vrai dire la source du précédent. Il le lit dans une langue qui n’est pas la sienne et qu’il maîtrise mal – c’est de surcroît un parler du dix-septième siècle usant de termes archaïques et de tournures absconses. Mais il faut avancer, coûte que coûte, quels que soient les désagréments, l’inconfort, les dangers qui sommeillent derrière la paroi vert sombre de la rive et que le bruit des pagaies dans l’eau ou celui des pages qu’on tourne peuvent réveiller à tout instant.

Après la lecture d’ouvrages consacrés à l’exploration de l’Orénoque, fleuve ancestral d’Amérique du Sud, l’auteur nous guide auprès de ceux qui ont bivouaqué sur ses berges et en ont fait la légende. Plongé dans les écrits de ces poètes, géographes et anthropologues, il ouvre une voie pour nous y perdre : se succèdent biographies d’aventuriers et autochtones, survols de cartes et archives, chroniques zoologiques en terrain hostile et autres. Orinoco n’est ni un roman, ni un récit de voyage. Il traite moins de la source du fleuve que de celle des livres qui ont conté le fleuve – et en ont fait une métaphore inépuisable. Ici, c’est la langue qui est interrogée et la littérature qui se retrouve bousculée dans ses prétentions.
Le lecteur compulse, compare, vérifie. Impossible de se fier au livre qu’il a entre les mains, car manifestement il n’en dit pas assez, faisant d’ailleurs référence à d’autres, qu’il faut localiser, se procurer, ouvrir puis comprendre. Voici qu’il en trouve un, qui était à vrai dire la source du précédent. Il le lit dans une langue qui n’est pas la sienne et qu’il maîtrise mal – c’est de surcroît un parler du dix-septième siècle usant de termes archaïques et de tournures absconses. Mais il faut avancer, coûte que coûte, quels que soient les désagréments, l’inconfort, les dangers qui sommeillent derrière la paroi vert sombre de la rive et que le bruit des pagaies dans l’eau ou celui des pages qu’on tourne peuvent réveiller à tout instant.

Après la lecture d’ouvrages consacrés à l’exploration de l’Orénoque, fleuve ancestral d’Amérique du Sud, l’auteur nous guide auprès de ceux qui ont bivouaqué sur ses berges et en ont fait la légende. Plongé dans les écrits de ces poètes, géographes et anthropologues, il ouvre une voie pour nous y perdre : se succèdent biographies d’aventuriers et autochtones, survols de cartes et archives, chroniques zoologiques en terrain hostile et autres. Orinoco n’est ni un roman, ni un récit de voyage. Il traite moins de la source du fleuve que de celle des livres qui ont conté le fleuve – et en ont fait une métaphore inépuisable. Ici, c’est la langue qui est interrogée et la littérature qui se retrouve bousculée dans ses prétentions.