Grecs et Libyens en Cyrénaïque dans l'Antiquité. Aspects et vicissitudes d'un rapport millénaire.
MARINI Sophie.

Grecs et Libyens en Cyrénaïque dans l'Antiquité. Aspects et vicissitudes d'un rapport millénaire.

Riveneuve
Prix régulier €75,00 €0,00 Prix unitaire par
N° d'inventaire 25394
Format 21 x 28,5
Détails 408 p., quelques illustrations, broché.
Publication Paris, 2018
Etat Neuf
ISBN 9782360134731

Collection "Etudes Libyennes n°4".

Au VIIe siècle avant notre ère, les Grecs prennent possession d’une partie de la Libye actuelle, la Cyrénaïque. L’entreprise de colonisation agricole s’est déroulée sans heurts d’après les sources littéraires. L’accueil bienveillant que les Libyens ont réservé aux Théréens marque le début de relations cordiales qui évoluèrent en un subtil modus vivendi, hormis quelques épisodes conflictuels malheureux pour le contrôle de la terre. En cela, rien d’original par rapport à d’autres épisodes de colonisation. Mais, pour comprendre en profondeur les modes de contacts entre Grecs et Libyens ayant donné lieu à des transferts culturels, l’analyse se heurte à la transparence toute relative des Libyens dans la documentation. Élément invisible du paysage cyrénéen, l’enquête s’est mue en une véritable chasse aux fantômes. Jamais sans doute l’étude des relations entre Grecs et indigènes ne semble aussi difficile à caractériser. Entre monde sédentaire et monde nomade, culture de l’écrit et traditions orales, la frontière est palpable et pourtant presque insaisissable.

Collection "Etudes Libyennes n°4".

Au VIIe siècle avant notre ère, les Grecs prennent possession d’une partie de la Libye actuelle, la Cyrénaïque. L’entreprise de colonisation agricole s’est déroulée sans heurts d’après les sources littéraires. L’accueil bienveillant que les Libyens ont réservé aux Théréens marque le début de relations cordiales qui évoluèrent en un subtil modus vivendi, hormis quelques épisodes conflictuels malheureux pour le contrôle de la terre. En cela, rien d’original par rapport à d’autres épisodes de colonisation. Mais, pour comprendre en profondeur les modes de contacts entre Grecs et Libyens ayant donné lieu à des transferts culturels, l’analyse se heurte à la transparence toute relative des Libyens dans la documentation. Élément invisible du paysage cyrénéen, l’enquête s’est mue en une véritable chasse aux fantômes. Jamais sans doute l’étude des relations entre Grecs et indigènes ne semble aussi difficile à caractériser. Entre monde sédentaire et monde nomade, culture de l’écrit et traditions orales, la frontière est palpable et pourtant presque insaisissable.