Asie centrale 300-850: Des routes et des royaumes.
DE LA VAISSIERE Etienne.

Asie centrale 300-850: Des routes et des royaumes.

Les Belles Lettres
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N° d'inventaire 30377
Format 16 x 24
Détails 648 p., broché.
Publication Paris, 2024
Etat Neuf
ISBN 9782251455211
L’Asie centrale forme le coeur des échanges eurasiatiques médiévaux, ce que l’on appelle, pas totalement à tort, la « route de la soie ». Caravanes et conquérants, moines et artistes, tous passent par Samarcande, Dunhuang ou Bactres, pour aller de la Chine à Byzance ou de l’Iran et l’Inde à la steppe. C’est l’époque de la première globalisation, mille ans avant l’expansion européenne. Mais cette histoire est en lambeaux, et, à l’apogée de ces contacts, de la chevauchée des Huns au quatrième siècle de n.è. à la fin de l’empire tibétain et à l’islamisation au neuvième siècle, jamais aucun ouvrage, dans quelque langue que ce soit, n’avait tenté d’en suivre tous les fils et de patiemment en retisser les motifs.

Migrations nomades et art bouddhique, grand commerce et organisation de l’État, colonisation chinoise et conquête arabe, histoire du climat, irrigation et démographie, naissance du persan et globalisation archaïque, et bien d’autres thèmes encore : cette synthèse offre de multiples axes de lecture qu’elle croise et noue en un tissu complexe mais clair. Jouant de très nombreuses cartes et illustrations, elle reconstitue une immense pièce manquante au centre du puzzle de l’histoire médiévale de l’Ancien Monde. Elle est le produit de vingt ans de recherche, et utilise les travaux les plus récents, études érudites sur les textes arabes, chinois, iraniens ou turcs, nouvelles découvertes de manuscrits ou encore résultats des multiples fouilles archéologiques qui se sont développées depuis la fin de l’URSS et l’ouverture économique de la Chine. Toutes les disciplines et les instruments de l’historien sont convoqués pour rendre intelligible et lisible ce monde, tandis qu’à la fin, dans les coulisses, un autre niveau d’analyse est proposé pour ceux qui voudraient, à l’instar des grands marchands et des moines pèlerins, aller plus loin.
L’Asie centrale forme le coeur des échanges eurasiatiques médiévaux, ce que l’on appelle, pas totalement à tort, la « route de la soie ». Caravanes et conquérants, moines et artistes, tous passent par Samarcande, Dunhuang ou Bactres, pour aller de la Chine à Byzance ou de l’Iran et l’Inde à la steppe. C’est l’époque de la première globalisation, mille ans avant l’expansion européenne. Mais cette histoire est en lambeaux, et, à l’apogée de ces contacts, de la chevauchée des Huns au quatrième siècle de n.è. à la fin de l’empire tibétain et à l’islamisation au neuvième siècle, jamais aucun ouvrage, dans quelque langue que ce soit, n’avait tenté d’en suivre tous les fils et de patiemment en retisser les motifs.

Migrations nomades et art bouddhique, grand commerce et organisation de l’État, colonisation chinoise et conquête arabe, histoire du climat, irrigation et démographie, naissance du persan et globalisation archaïque, et bien d’autres thèmes encore : cette synthèse offre de multiples axes de lecture qu’elle croise et noue en un tissu complexe mais clair. Jouant de très nombreuses cartes et illustrations, elle reconstitue une immense pièce manquante au centre du puzzle de l’histoire médiévale de l’Ancien Monde. Elle est le produit de vingt ans de recherche, et utilise les travaux les plus récents, études érudites sur les textes arabes, chinois, iraniens ou turcs, nouvelles découvertes de manuscrits ou encore résultats des multiples fouilles archéologiques qui se sont développées depuis la fin de l’URSS et l’ouverture économique de la Chine. Toutes les disciplines et les instruments de l’historien sont convoqués pour rendre intelligible et lisible ce monde, tandis qu’à la fin, dans les coulisses, un autre niveau d’analyse est proposé pour ceux qui voudraient, à l’instar des grands marchands et des moines pèlerins, aller plus loin.